Kelimutu – Florès

Nous continuons notre périple en Indonésie. Depuis Labuan Bajo, nous choisissons de rejoindre Ende en avion. Il est possible de voyager vers l’Est de Florès en voiture mais le trajet dure plusieurs jours. En 50 minutes, nous voici arrivés à destination. Nous ne resterons pas longtemps à Ende puisque nous prendrons directement la route pour Moni, ville la plus proche du volcan Kelimutu et de ses trois lacs, que nous souhaitons découvrir le lendemain matin.

Moni

Nous n’avions pas réservé d’hôtel à Moni, aucun ne nous plaisait vraiment sur Booking.com, nous verrons donc sur place. Habituellement nous réservons la veille de notre arrivée.

Une seule rue regroupe l’ensemble des hôtels de Moni, ce sera donc facile. À peine sortis du taxi, un homme nous fait signe de venir à lui, il a une chambre dispo au Chenty Lodge, avec de l’eau chaude (oui, c’est un luxe ici).

Sa tête m’inspire, nous le suivons ! Nous découvrons la chambre, ce n’est pas un 4 étoiles mais c’est très propre et la vue est plutôt pas mal, banco !

Vue depuis le balcon
Vue depuis le balcon

Aussitôt installés, Rian (notre hôte qui s’avérera être un guide touristique) nous proposera un séjour de 3 jours comprenant l’ascension du Kelimutu, la visite de villages traditionnels, la nuit dans un bungalow tout confort sur une plage déserte, un feu de camp, des paysages magnifiques, une sortie snorkeling, etc. Nous fêtons notre anniversaire de mariage le lendemain et l’idée de passer une nuit sur la plage nous plaît beaucoup !

Après quelques heures de réflexion nous acceptons l’offre, on ne sait pas trop dans quoi on s’embarque mais on se lance ! Nous nous promènerons à travers Moni l’après-midi, il n’y a pas grand-chose à faire mais les paysages y sont très beaux.

Village de Moni
Village de Moni

Nous finirons la journée au Mopi’s Place Café, où tous les touristes se sont donné rendez-vous, eh oui, on peut se connecter à Internet ici alors que le wifi se fait très rare dans le reste de Moni.

Volcan du Kelimutu

3h30. Il est temps de se lever ! Nous partons à 4h00 du matin pour Kelimutu. Rian nous y emmènera en voiture, accompagnés d’un couple d’anglais faisant comme nous, le tour de l’Asie du Sud-Est pendant plusieurs mois. L’ascension sera simple et rapide puisque la voiture nous déposera à 30 minutes du 1er point de vue.

Nous marchons ensuite dans la forêt et dans le noir, tous les deux, un guide n’est pas nécessaire ici. Nous arrivons rapidement au 1er lac, le Tiwu Nuwa Muri Koo Fai, ou le « lac des jeunes hommes et jeunes filles ». Nous manquons malheureusement de visibilité, le lac étant noyé dans la brume.

Nous décidons donc de continuer plus haut pour apercevoir les deux autres lacs du Kelimutu.

Après avoir grimpé plusieurs centaines de marches, nous voici au point de vue qui nous permettra d’observer les lacs Tiwu Ata Polo « lac ensorcelé ou enchanté » et Tiwu Ata Mbupu « lac des personnes âgées ». Il fait encore très sombre et un brouillard épais encadre les lieux.

Kelimutu - lac Tiwu Nuwa Muri Koo Fai
Kelimutu – lac Tiwu Nuwa Muri Koo Fai

Nous patientons quelques minutes et enfin nous pouvons admirer les couleurs des deux lacs. Pas mal hein ?

Kelimutu - lacs Tiwu Nuwa Muri Koo Fai et Tiwu Ata Polo.
Kelimutu – lacs Tiwu Nuwa Muri Koo Fai et Tiwu Ata Polo
❤

Les lacs du Kelimutu ont pour particularité de changer de couleurs au fil du temps. Mis à part le Tiwu Ata Polo qui conserve sa couleur turquoise, les deux autres lacs vont du bleu au rouge, en passant par le noir, en fonction de la composition chimique de l’eau.

Kelimutu - Lac Tiwu Nuwa Muri Koo Fai
Kelimutu – Lac Tiwu Nuwa Muri Koo Fai
Panorama depuis le point de vue principal de Kelimutu
Panorama depuis le point de vue principal de Kelimutu

Il y a beaucoup de monde, pas évident de trouver l’emplacement idéal pour faire une jolie photo. Il n’y a qu’une seule barrière de sécurité et beaucoup s’en éloignent dangereusement pour tenter le selfie parfait.

Certains penchent pour l'originalité.
Certains penchent pour l’originalité
D'autres se font plaisir en public.
D’autres se font plaisir en public

Il faut vraiment attendre un bon moment que le soleil soit suffisamment haut pour que le lac Tiwu Nuwa Muri Koo Fai ne soit pas complètement dans l’ombre et révèle toute sa splendeur.

Kelimutu - Détails du lac Tiwu Nuwa Muri Koo Fai
Kelimutu – Détails du lac Tiwu Nuwa Muri Koo Fai
Nous profitons tout de même de la vue
Nous profitons tout de même de la vue
De l'autre côté, c'est pas mal non plus
De l’autre côté, c’est pas mal non plus

Nous n’avons pas assisté à un lever de soleil spectaculaire cette fois, a priori il vaut mieux venir observer le volcan du Kelimutu un peu plus tard dans la journée pour vraiment profiter des couleurs qu’offrent ses trois lacs.

Mieux vaut rester au lit et se rendre au Kelimutu dans la journée, peut-être y aurait-il également moins de monde ? À tester une autre fois.

Ce sera pour un autre voyage puisque nous quittons Moni aujourd’hui. Un dernier coup d’œil au Tiwu Ata Polo, qui révèle enfin toute sa beauté et nous rejoignons le parking.

Kelimutu - Tiwu Ata Polo
Kelimutu – Tiwu Ata Polo

Nous avions prévu de revenir à pied dans le centre de Moni car la balade ne devait prendre que 2-3 heures mais finalement Rian nous attendait pour nous ramener à l’hôtel.

Il nous a néanmoins déposés à la sortie du parc du Kelimutu et nous avons continué à pied, traversant rizières, villages traditionnels et cascades.

Quand une habitante préfère traverser une rivière que prendre le pont de bambou... On l'a quand même tenté !
Quand une habitante préfère traverser une rivière que de prendre le pont de bambou… On l’a quand même tenté !
Damien, en pleine promenade
Damien, en pleine promenade

Après 45 minutes, nous voici de retour à l’hôtel, un bon petit-déjeuner, une douche et c’est parti pour l’aventure ! Nous montons dans la voiture de Rian, en route !

3 jours dans l’inconnu

Nous ne savons que très peu de choses sur le petit séjour concocté par notre guide à travers l’Est de Florès. Il n’avait pas de brochure ni de photo, seulement quelques notes sur un bout de papier.

Après le Kelimutu nous prenons donc la route de « Koka Beach ». Nous faisons un premier arrêt en pleine campagne. Rizières, cocotiers et sources d’eau chaude sont au programme.

Les paysages sont déjà splendides
Les paysages sont déjà splendides
Du riz...
Du riz…
et du tamarin !
et du tamarin !
Rian, bien fier de sa récolte
Rian, bien fier de sa récolte

Rian nous rapporte 2 noix de coco, tout juste cueillies, celles-ci sont jeunes et sont donc parfaites pour en boire le jus. Nous avons pu également en manger mais il y avait très peu à déguster, la chair est encore molle et a des effets extrêmement laxatifs. Naïve et gourmande j’en paierai plus tard les conséquences… (suspense !)

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Nous nous arrêtons ensuite à « Rocky beach », une plage de galets. Nous sommes très loin des plages touristiques, seuls des locaux prennent le risque de se mettre à l’eau.

Nous ne passons pas inaperçus dans le village, les yeux des habitants sont braqués sur nous, les enfants nous courent après. Rian nous explique qu’ils sont très étonnés de ma couleur de peau. « You are so red! ». Mince, moi qui m’attendais à ce qu’ils me trouvent très blanche, non, je suis très rouge. Je m’installe sur la plage pendant que Damien part prendre quelques photos de la mer de Savu.

Rocky Beach
Rocky Beach

Une femme viendra me tenir compagnie, elle parle aussi bien anglais que je parle indonésien, nous échangerons donc seulement quelques sourires et rires devant la situation. Elle me touche le bras, semble fascinée par mes taches de rousseur…

Pour la peine je lui demanderai un petit selfie
Pour la peine je lui demanderai un petit selfie

Nous reprenons ensuite la voiture pour finalement rejoindre Koka Beach, où nous passerons la nuit.

Koka Beach

Nous arrivons en fin d’après-midi à Koka Beach. Encore une fois nous sommes les seuls touristes, nous pourrons donc profiter pleinement des lieux. Nous découvrons avec joie notre chambre pour la nuit.

Notre bungalow, à quelques pas de la plage
Notre bungalow, à quelques pas de la plage

D’extérieur, bon, ça passe, nous avons hâte de découvrir la chambre et la salle de bains.

Notre "lit"
Notre lit
Les toilettes
Les toilettes
La douche, qui est en fait un peu plus loin, dans le jardin à une centaine de mètres.
La douche, qui est en fait dans le jardin à une centaine de mètres.

Autant vous dire que j’avais autre chose en tête pour notre anniversaire de mariage. Je suis très déçue sur le coup car vu le prix demandé par Rian, je m’attendais à autre chose, surtout qu’il nous avait assuré que la chambre serait à la hauteur de celle que nous avions eue à Moni, pas tout à fait… Il nous aurait prévenus dès le départ, il n’y aurait pas eu de problème, ça fait partie de l’expérience, mais là…

Cependant, je finis grâce à Damien, à relativiser, on n’est pas si malheureux. De plus nous ne voulons pas faire d’histoire, par respect pour Rian et la famille propriétaire des lieux, nous faisons mine que tout va pour le mieux. Bon et puis on est au milieu de nulle part, nous n’avons pas trop le choix que de rester.

Je me mets en mode « jungle » et trouve ça finalement plutôt cool de dormir hors de sa zone de confort, et puis, ça ne sera que pour une nuit !

Jardin, avec vue sur la mer
Jardin, avec vue sur la mer

Nous partagerons ensuite quelques bières avec Rian sur la plage désormais déserte, devant un feu de camp préparé spécialement pour nous. On n’est pas si mal finalement !

Petit feu de camp sur Koka Beach
Petit feu de camp sur Koka Beach

Bon, ça c’est ce que je me disais avant de découvrir les deux énormes araignées qui traînaient tranquillement sur les seaux nous servant de chasse d’eau. Pas le choix, les noix de coco m’imposent à y aller et à affronter ces grosses bêtes. Sueurs froides au programme !

Nous nous mettrons au « lit » assez tôt et tenterons de dormir, sans grand succès car il doit faire 40° dans cette pièce démunie de ventilo et de fenêtre.

Vue depuis le "lit"
Vue depuis le « lit »

Le lendemain matin, les yeux bien collés, nous prendrons le petit-déjeuner préparé par Rian, sur la plage. Mangues, papayes et omelettes sont au menu. Miam !

Petit-déj sur Koka Beach
Petit-déj sur Koka Beach

Nous ferons ensuite trempette sur cette plage déserte, nous sommes complètement seuls à profiter de ce sable blanc et de cette eau transparente à la température parfaite.

Koka Beach
Koka Beach

Nous assisterons ensuite à la préparation d’un beau poisson tout juste pêché.

"Le déjeuner est bientôt prêt !"
« Le déjeuner est bientôt prêt ! »
Il fait chaud dans cette cuisine/ce four !!
Il fait chaud dans cette cuisine/ce four !!
Petit festin pour nous 2
Petit festin pour nous 2

Nous quittons ensuite, sans grand regret notre bungalow et nous nous mettons en route pour Maumere, notre dernière étape sur l’île de Florès.

Nous passerons encore une fois par de magnifiques paysages
Nous passerons encore une fois par de magnifiques paysages

Maumere

Rian nous emmènera notamment au Fish market, situé dans le village de Wuring, aux abords de Maumere. Rian nous l’a présenté comme étant un « gipsy village ». Un village dont les habitants proviennent exclusivement de Sulawesi, l’une des principales îles Indonésiennes. Leurs conditions de vie ont l’air catastrophique, le sol est jonché de déchets. Des chèvres, poules et chiens évoluent entre les maisons…

Village de Wuring
Village de Wuring
Village de Wuring
Village de Wuring
Port de Wuring
Port de Wuring

Nous devions dîner au fish market mais ne voulant tenter le diable et ayant l’estomac déjà perturbé nous avons lâchement décliné l’offre.

Fish Market de Wuring
Fish Market de Wuring
Il n'y a pas que du poisson au Fish market !
Il n’y a pas que du poisson au Fish market !
Nooooo
Noooooo

Cette visite m’a remuée émotionnellement, moi qui pleurnichais la veille de devoir passer la nuit dans une chambre au confort rudimentaire, observer les conditions de vie de ces habitants m’a fait sentir bien honteuse de mon comportement. Nous sommes tellement habitués à notre petit confort que nous ne réalisons pas combien nous sommes chanceux.

Nous prenons néanmoins la route de notre nouveau bungalow situé à nouveau au bord de la plage. Rian nous avait dit que la chambre serait beaucoup plus confortable et qu’il y ferait beaucoup moins chaud.

Effectivement, c’est un peu plus confort mais il y fait une chaleur folle et aucun ventilo en vue. Pas de lavabo dans la salle de bain et un grand bac pour chasse d’eau. Je passe aussi sur le fait qu’il y avait des ouvertures dans les murs et le plafond, de quoi accueillir nombre d’insectes et de petites bêtes. Nous nous réveillerons d’ailleurs le lendemain avec sur le matelas, de la crotte fraiche de gecko alors que nous avions une moustiquaire au-dessus du lit (?). Encore une fois, nous aurions été prévenus que la chambre serait ainsi, il n’y aurait eu aucun problème, mais quand on nous vend du rêve, la déception est forcément là.

Néanmoins, la nuit a été plus fraîche et beaucoup plus agréable. Bercés par les bruits de la mer nous n’avons pas tardé à trouver le sommeil.

Avant de nous mettre au lit nous avions pu assister à un spectacle sons et lumières.

Éclairs sur la plage de Maumere
Éclairs sur la plage de Maumere

Snorkeling sur la côte de Maumere

Le lendemain matin, nous montons à bord de notre embarcation et prenons le large pour une sortie snorkeling.

C'est parti pour une journée snorkeling !
C’est parti pour une journée snorkeling !

Nous ne sommes que 4, Damien et moi, Rian et le capitaine, au top ! La mer est très calme, la traversée est un vrai plaisir. Nous faisons une première sortie et admirons un magnifique tombant.

Pas mal les coraux dans le coin !
Pas mal les coraux dans le coin !

Nous approchons ensuite une île déserte, les paysages sont splendides.

#nofilter
#nofilter

Tout comme les fonds marins…

Au large de Maumere
Au large de Maumere, mer de Florès

Nous remontons ensuite pour le déjeuner ! Au menu : riz frit, nouilles et œuf au plat. Moins fancy que sur le Blue Eyes mais ça fait son job ! Nous nous reposons ensuite, Rian et le capitaine font la sieste pendant que nous profitons de la vue.

Where will you be when diarrhea strikes?

Quelques minutes après le repas, mon estomac fait à nouveau des siennes. Les médicaments pris le matin-même après un énième passage aux toilettes n’ont pas suffi. Je commence à transpirer, paniquer, il n’y a pas de toilettes sur le bateau, nous sommes au milieu de l’océan. Même si nous partions maintenant il nous faudrait plus d’une heure pour rejoindre la chambre.

Je préviens Damien qu’une chose est sûre : je vais me faire dessus d’une minute à l’autre.

J’ai deux options : pourrir le bateau ou déféquer dans l’eau (une grande première). Mon cœur balance.

Je choisis finalement la seconde option. Rian et le capitaine ronflent, j’attrape mon masque et mon tuba et me jette à l’eau, prête à perdre toute dignité.

Je parviens à nager de l’autre côté du bateau, m’assurant que personne ne puisse assister au spectacle que je m’apprête à donner.

Le calme avant la tempête
Le calme avant la tempête

Je m’accroche à la coque du bateau d’une main, baisse mon short et mon maillot de l’autre. J’essaye de me détendre, c’est compliqué de rester en place puisqu’il y a du courant ! Je lutte misérablement puis finis par me lancer.

Soudain, libération ! Je souille cette eau cristalline (« elle est si bonne ! ») qui prend rapidement des airs de smoothie orangeâtre. Les poissons, attirés par ce festin commencent à m’encercler.

N’importe qui jetterait un œil dans ma direction comprendrait tout de suite que je suis en train de me vider, tranquillou dans l’eau. Je suis moi-même horrifiée par la situation, même si je ris bien en écrivant ces lignes. Une fois libérée, je remonte à bord.

Damien m’attend en haut de l’échelle avec un regard que je ne lui connaissais pas. Entre compassion, effroi et moquerie. Il a malgré lui, jeté un œil à l’eau et a pu admirer son changement de couleurs. Rian et le capitaine roupillent toujours, ouf ! Nous sommes pris d’un fou-rire que nous essayons de cacher non sans difficulté.

Pour tout vous dire, j’ai hésité à raconter ce moment de gloire mais j’ai préféré être honnête car ces légers désagréments font partie du voyage et de l’expérience, il faut bien se l’avouer !

BG
BG

Rian finit par sortir de son sommeil et nous demande si nous souhaitons retourner au 1er spot, nous acceptons et reprenons la route.
Au bout de quelques minutes malheureusement, la pluie s’invite à la fête ! Au début timide, elle se fait de plus en plus sentir. La mer est très agitée, nous sommes trempés. Nous nous abritons sous une bâche située juste au-dessus du moteur. Nous sommes assis sur des planches qui vibrent en permanence. Si je ne m’étais pas vidée plus tôt, j’aurais certainement dû le faire à ce moment-là.

Tempête !

Face aux conditions de navigation critiques, nous mettons le cap sur l’hôtel que nous rejoignons au bout d’une bonne heure.

Nous passerons la fin de la journée à jouer aux cartes avec un couple d’anglais rencontrés au café du coin.

Malgré toutes ces péripéties, nous garderons un très bon souvenir de ce petit séjour à l’Est de Florès, nous avons pu découvrir de nombreux lieux dont nous n’aurions pas soupçonné l’existence. Si l’expérience vous tente, n’hésitez pas à contacter Rian de notre part via son compte Instagram.

Notre séjour s’arrêtera le lendemain matin, après une petite manucure que je prodiguerai à Rian.

Sexy !
Sexy !

Il nous emmènera à l’aéroport de Maumere, d’où nous partirons pour rejoindre Bangkok, notre prochaine étape !

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par Anders Noren.

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